de l’état du monde

pourquoi pourquoi indifférence, porte refermée sur l’espace de la fin, pourquoi, plus de substance à mordre, plus de voix auxquelles se raccrocher, pourquoi — et comment te laisser pleurer dans la chambre, la misère au coin du lit en désordre — tu dois avoir si peur, tu as mal, tu as froid ou faim  — la vie te quitte — personne pour forcer la serrure te porter de la soupe chaude des mots avec du doux — pourquoi pourquoi, insupportable et si violente la solitude (je voudrais je voudrais)

3 commentaires

  1. Morote marie-claude

    A chaque être une réponse au fameux pourquoi.
    On ne devrait pas partir aussi abandonné-e..
    Ton texte me glace le sang comme un baiser sur le front d’un défunt..

  2. Ouh là, ça rigole pas! Est-ce ton prochain départ qui t’entraine vers un noir que Soulages aurait apprécié?

    • c’est suite à une note de journal, ces quelques lignes qui m’ont sauté à la gorge en cette période de Noël où on voudrait que tout ne soit que faste et volupté…
      mon côté compassion irrépressible, tu sais bien…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.