ne pas retomber aux temps où nous fréquentions l’école et où on nous demandait de décrire l’automne, une marche en forêt par exemple, on s’essayait tant bien que mal à faire ce qu’on attendait de nous, décrivant coloris tapis de feuilles mise en sommeil de la terre, on n’y arrivait pas forcément, c’était cliché au possible alors qu’il aurait suffi de descendre dans les jardins du pensionnat et de déambuler entre les arbres — ouvrir les yeux — pour saisir l’étonnante magie du paysage juste avant l’hiver
Photographies : Mon jardin, Sud Cévennes, ©Françoise Renaud, 7 novembre 2019
Yeux grand ouverts sur ton environnement végétal saisi dans ses parures d’automne : tons venant éclairer en douceur un après-midi qui boude, dans l’attente de pluies annoncées, menaces pour les pétales délicats, promesse de vigueur pour les terrains déjà reverdis…
Poète, écrivain et aussi photographe tous les talents pour nous mettre l’automne à la bouche et plein les yeux …. Avec un peu de retard, la nature se pare de tous les roux qui flamboient comme ta chevelure sous les feux du soleil de Novembre. Que j’aime l’automne ! Jacqueline.
Tes photos, tout comme tes mots sont magnifiques. Oui il faut ouvrir les yeux pour contempler cette palette d’automne et respirer leur odeur.