entrevues ces jours-ci
surgies au cœur des feuilles mortes en décomposition
palpitations fragiles, irréelles
(indices de printemps)
mais comment donc se fabrique la matière dans un ordre chronologique à jamais inchangé ? tellement fascinant de les voir revenir chaque année comme si elles n’en pouvaient plus d’attendre : architecture, nombre de pétales, coloris, velouté
les plantes ont leur code, leur mémoire, elles ont des yeux et des antennes, elles excellent dans la précision de leur arrangement et dans la reconnaissance qu’elles ont de l’air et de la lumière
retenir encore ces temps précieux à l’heure des tempêtes qui dévastent
Photographies © Françoise Renaud, 11 février 2020, Sud Cévennes
C’est vrai qu’on ne peut qu’admirer!! Et nous aussi nous attendons avec impatience ce renouveau cyclique …toujours autant sensibles ,émus et surpris par la beauté des choses.
Une délicatesse que traduisent merveilleusement ton texte et tes photos.
Juste au moment où je t’imaginais en train de mettre le nez dans les petites fleurs qui sortent dans ton jardin, ce texte et ces photos qui viennent consolider mes pensées.
Les beaux mots pour mettre le printemps en perspective.
Ces petites choses que nous offre la nature chaque jour sont comme des miracles minuscules qui encapsulent pourtant tout un monde, mais que malheureusement beaucoup ne voient pas.
Si, comme toi, nous étions tous plus attentifs, la planète irait beaucoup mieux !
Hier en me promenant, derrière un grillage se prélassaient quelques petites paquerettes réchauffées par le soleil pâle de ce mois de Janvier… Et je suis restée, moi aussi, en communication silencieuse avec cette nature mystérieuse et indifférente aux bouleversements du monde… La beauté simple dans la paix d’une fin d’hiver… et qui nous réunit par delà l’espace et le temps. Jacqueline.