| au cœur de cet automne singulier, je veille encore sur les plantes que j’ai fait naître il y a quelques années | comme elles je me dépouille | peau douce enveloppant le corps qui respire chante crie proteste rouspète | marche aussi jusqu’au fond des bosquets à la recherche d’odeurs et d’images qui parlent du monde |
Très belles photos de cet automne singulier pour toi dis – tu .
Le jardin fera sa vie sans vous dorénavant. Puisse t-il en garder toute sa beauté !
Photos d’automne, déjà passé, voici l’hiver et on tourne une page, il y aura d’autres photos, bientôt. Et sans aucun doute un autre jardin encore plus beau.
savoure les senteurs de cet hortensia, imprègne toi de l’odeur de l’humus du terrain qui est unique. Il contient aussi l’air que tu respires. Bientôt ce sera un autre terroir, d’autres sensations avec une histoire différente du sol car nourri avec d’autres humus et qui respire un air moins sec.
Si on sait lui donner, la terre nous donne quel que soit l’endroit et le prochain sera probablement plus généreux.
Bonne suite pour le grand chambardement.
merci à vous, mes amies sensibles au végétal et aux mouvements qui nous prennent dans cette vaste ronde qui se poursuit
je recueille vos mots comme des soutiens infinis aussi doux que des caresses…
Je me dis que ton jardin pleure en cette fin d’automne. Et malgré les caresses doit ressentir en cette fin de saison comme une sorte d’abandon, là dans les feuilles mortes qui jonchent le sol … Il attendra le printemps pour renaître à des nouveaux lendemains, comme toi, avec l’espoir de voir lever encore et encore des matins de lumière et des milliers de fleurs au jardin de ton coeur. Jacqueline.
toujours plein de poésie, de tendresse et d’amour bien sûr pour tout ce que vous avez façonné ici, il y aura un autre ailleurs différent, mais que tu sauras t’approprier, vite tire la grille…et regarde là-bas
Eliane
Jolies photos, illustration du dépouillement… Les carnets, ouille, les brûler ? Merci, Françoise, pensées. Mon hortensia grimpant, son souvenir, merci aussi. Il a disparu dans la rigueur d’un hiver. A l’heure où je suis presque convaincue d’abandonner La voix d’Hortense…