La pluie d’hier était douce et bienfaisante après des jours de brûlure. Le jardin semblait s’ouvrir.
Envie de saisir l’instant avec les moyens du bord. Au plus simple. Saisir ce qui était là au dehors près de moi. Perles au creux des feuilles, corolles vives, formes multiples. Ne pas se demander comment faire pour renforcer la profondeur ou la couleur. Seulement regarder. Tout pousse et se transforme. Accroupie dans la terre mouillée, je me suis laissée conduire.
La nature et son observation quotidienne me remplissent de force.
Photographies ©Françoise Renaud, août 2016
Saisir l’instant et faire une force de ce que l’on voit, perçoit, hume. Butiner les temps et les lieux au gré de la liberté de son esprit. Je voudrais pouvoir le faire, aussi.
Que c’est beau de savoir écrire l’impact de la goutte de pluie dans la pensée. La goutte est un prisme, elle prend et restitue la lumière en la rendant flamboyante.
Comme tu écris.
Ch.S
Oui, la poésie est en toi, chère Françoise. Sous ton regard, tout prend vie autrement… et tout ce qui prend racine et se fortifie te restitue cette force-là, qui, amplifiée à son tour, te porte et te transporte, éclairant d’une lumière nouvelle la beauté de toute chose.
J’aime tes ressentis. La façon dont tu les exprimes. Bravo.
petite pluie, grande satisfaction pour qui sait en observer les conséquences… et c’est ton cas. Avec des mots si doux pour nous faire participer à tes émotions , tes sentiments , tes contemplations.
Tout pousse et c’est tant mieux, c’est le fruit de ton labeur qui avait bien besoin de cette douce pluie et des mots doux qui l’ont accompagnés.
Que c’est joli
de la fraîcheur et de bonnes ondes zen… ton jardin semble te procurer un bonheur du même genre que ce que m’apporte le ronron de mon chat tout contre moi…..
continue à contempler… et à nous envoyer tes si jolis textes…
La nature n’est pas sauvage, où alors c’est par amour.
Les belles choses vivantes se savent belles à ton regard. Beau.
Regard ample, direct, sincère, exigeant.
Et la pluie qui joue doucement, n’est-ce pas une flûte ?
p.
Merci chère Françoise de ces clins d’œil poétiques …
pensées vers toi dans ton écrin de verdure…
Vu et approuvé !
Magnifique ton jardin après la pluie, l’eau qui perle sur les feuilles, la lumière surtout, la vie qui se poursuit dans son éclatante beauté. Instants magiques que tu as su saisir au moment où ce qui resplendit est éphémère. Et puis tes mots, justes ciselés, comme toujours.
J’aime ton commentaire J.Luc! Si précis, si poétique, si empreint d’émotion… Tu ne peux qu’aimer les textes de Françoise…
Anny
Tu es née dans un jardin de brume. Les embruns du grand ouest t’ont laissé le don liquide, une fluidité qui te sert d’encre sympathique pour pérenniser le désert orphelin de son humidité.
En clair ça s’arrose !!!
Que de poètes sur cette page ! Quel plaisir à vous lire !!
La mediterrannée scintillait hier de tous ses feux. Dommage qu’il nous soit impossible d’être ici et là bas au même moment !!!
En tout cas merci pour ce moment de poésie et de belles images !
L’art en images . L’art en mots. Ton ART,chère Françoise, mais aussi celui de tous tes correspondants qui deviennent des compagnons d’échanges sur les merveilleux textes qui accompagnent tes photos. Un jardin peut ainsi devenir lieu d’atelier autour des fleurs, des fruits, des insectes, des légumes, des outils mais aussi lieu du rêve sur la marche des saisons et du monde. Une réflexion sur l’infinité du temps : goutelettes de poésie … après la pluie… Jacqueline.
qu’elles sont belles tes photos et ton jardin est devenu poésie par l’image et le texte. Je te vois accroupie à observer, contempler et peut-être méditer…