poursuivre ce journal de convalescence au rythme de la solitude, des événements de rien et des vents de printemps
27 mai
« Chacun allait où il voulait et y restait aussi longtemps qu’il voulait »… ainsi écrivait Stephan Zweig dans Le monde d’hier, souvenir d’un européen, c’était en 1942… aujourd’hui passeports certificats autorisations spéciales sont nécessaires pour circuler : rétrécissement de l’espace, disparition d’espèces animales et végétales, pollution généralisée, tout le monde veut aller partout, consomme du voyage — mais pour quoi faire ? —, contribuant à la dégradation de l’eau, de l’air, des rivages, des milieux naturels, et pillant les ressources
tout cela t’effraie et tu veux définitivement porter ton attention sur ce qu’il est possible de faire au quotidien pour cesser de salir détruire, te fondre dans le décor avec humilité, devenir léger Continue reading →