un tout petit moment rien qu’en soi, pour soi, dédié à l’improvisation
rien que pour mesurer l’année écoulée entre quotidien et chantier, entre textes et images saisies à l’entour et rassemblés pour laisser trace de la vie nouvelle
rien que pour dire que la photo m’oblige, m’oblige à ralentir, m’oblige à regarder
elle me permet de capturer des instants, des atmosphères qui pénètrent la chair et révèlent le vivant
elle m’aide à trouver ma voix, un ton, un rythme
quand j’écris, je pense structure poésie narration | quand je photographie je pense couleurs contrastes cadrage
la même chose compte : faire surgir une émotion
MOTS IMAGES TRACES DU MONDE
EMPREINTES DANS LE TEMPS
écrire et photographier tiennent de la même vision
au fait, mon carnet de l’année écoulée va être édité, j’en dirai plus bientôt…
Photographies Françoise Renaud, printemps 2024
La photographie est une autre forme d’écriture, et elles ne sont jamais aussi riches que quand elles fonctionnent toutes deux par vases communicants
Je me rends compte que la vie cévenole n’a pas été facile tous les jours : chaleur, trafic, voisinage, multitude…
ça ne tient guère en face de la paix de ta nouvelle province, de la quiétude de ces lieux de bonheurs simples.
Des photos avec de l’espace-temps dedans.
Laisser une trace…sur une feuille de papier ou visuelle par l’écriture ou la photo. Tu as raison Françoise c’est bien la même chose. Une démarche où la création et l’imaginaire viennent s’imprimer sur nos rétines, notre peau, nous procurant cet émoi de tous nos sens.
J’en frissonne de plaisir partagé, là, devant textes et photos devenus œuvres d’ART.
Vos photos évoquent toujours l’univers caché des mots. S’attarder sur la photo dans son ensemble, le moment capturé et les détails les nuances les couleurs, tout un monde. Un grand merci à vous de nous partager un peu de votre battement de coeur !
Affectueusement, Marine.
couleurs, contrastes, cadrages, mais oui la photo est tout comme l’écriture un partage, un rappel de souvenir depuis la rétine et qu’il est bon de partager pour le plaisir de celui qui le reçoit… et celui qui partage.
Rendre par la photo et l’écriture l’émotion de l’instant , deux arts qui ne se rejoignent pas toujours mais que toi, Françoise, tu conjugues à merveille. Tu vas à l’essentiel, tu nous le donnes à savourer, avec ton talent personnel et unique.
La photographie va bien à ton écriture, un art nourrissant l’autre. Comme c’est étrange, j’ai lu ce matin Bobin et cet après-midi je reprends « Ce lieu où tu aurais prévu de te rendre n’a pas de nom », pour le plaisir du visuel de ce livre dont tu as réalisé la conception et que je trouve si réussie. Et aussi pour retrouver ta langue. Et au même moment un mail arrive qui est ce nouvel article. La photographie m’aide à ralentir, chausser d’autres lunettes de vie, goûter mieux le présent, le petit, l’immédiat. Joie de savoir que ton carnet a trouvé preneur.
tu as raison écrire et photographier tiennent de la même vision
tu écris toujours même quand tu photographies, écriture visuelle, tu es écrivaine de la nature et j’aime beaucoup toutes tes photos qui expriment toutes tes émotions
tu es une artiste dans tous les styles d’expression
je t’embrasse
étonnée en ce dimanche de récolter autant d’échos et de semences…
merci les amis, vous êtes dans les parages, vous suivez, et ça me permet de continuer… de continuer à regarder fouiller fouiner fouailler la matière et les ressources autour de nous
peut-être que c’est le végétal qui donne cette impression d’espace-temps comme le souligne Emmanuelle
et oui Anne, « l’un nourrissant l’autre », une histoire de langue…
Cet endroit te va aussi bien que les Cévennes, semble-t-il ! À moins que ce ne soit toi qui ailles bien aux lieux dans lesquels tu t’ancres. Tes photos sont magnifiques. Et oui, écrire et photographier, une même démarche… qui trouve sa raison d’être dans le partage. Merci à toi !
Tu évoque tes deux passions, l’écriture et la photographie, que tu manies à merveille. Tu le sais c’est toujours un plaisir de te lire et de regarder tes photos. Comme je te l’ai déjà dit j’ai l’impression que tu es encore ici et que tu vas m’appeler pour que je vienne partager un café.
Tellement de bons souvenirs.
Continues de me faire réver.
Amitiés JO
La photo parle plus vite que les mots, déclenche instantanément l’émotion (ou pas d’ailleurs,) illustre des propos, dévoile une part intime de son auteur qui offre un regard, son regard sur ce qui l’entoure, l’interpelle.
Écriture, photographie, supports à imprimer le fugitif, ce temps qui passe à révéler nos finitudes et nos ancrages fragiles mais pas seulement.
Quoi qu’il en soit, tu exprimes toujours un besoin de qualité, de beauté, d’authenticité…
Ma chère Francoise c’est toujours un plaisir de te lire et de regarder tes photographies quel bonheur je t’embrasse très fort Martine
Les mots se tracent et s enchaînent, les photos se prennent et défilent. Tout cela sous nos yeux, pour former des oeuvres. Peut-être les uns finalement ne vont pas sans les autres. Dans tous les cas ces deux actes laissent une marque intime , profonde et personnelle de leur auteur. Bravo Françoise de conjuguer ces deux arts de si belle manière !