J’ai créé Terrain Fragile en juillet 2010 pour y accueillir mes textes au gré des jours. Aussi des images — les miennes presque toujours. Le blog a été remanié en février 2015, puis en octobre 2023.
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tu nous emmènes dans tous tes voyages qu’ils soient littéraires ou quand tu marches ou conduis ta voiture. Tu as les mots justes et précis qui évoquent bien ce qui se passe en toi dans ces moments-là. Merci ma belle amie de nous faire partager tes pensées, ta vie et tout ce qui est toi.
Avec toute mon affection pour toi qui ne se démentira jamais
Superbes photographies et le texte à l’appui est révélateur de ton talent d’écrivaine. Bravo amie Françoise.
Ici, nous avons la responsabilité des 38 oliviers plantés dans notre jardin. Certains sont très âgés, les plus jeunes sont estimés à une centaine d’années, les plus vieux à plusieurs siècles et continuent à donner des fruits. Les oliviers, compagnons de nos vies apaisent les rudes contrées méditerranéennes. Ils sont aussi les compagnons de la mythologie grecque, vénérés par les trois religions monothéistes et pour nous catholiques, l’emblème de la Paix. Ces oliviers dont le feuillage disperse des reflets argentés et dont le fût est noueux comme un pied de vigne, qu’il fait bon se reposer sous leur ombre. Il en est un, tronc crevassé qui porte encore beau. Je vais parfois, pas assez fréquemment, l’enlacer pour lui demander de sa force et j’ai l’impression qu’il me parle. Pour sûr il a connu le règne de François 1er, nous discutons ensemble et alors je rentre à la maison rempli de forces nouvelles. Dommage, la loi n’autorisera pas ma dépouille à séjourner sous sa frondaison. Nous aurions tant de choses à nous dire.
« Les arbres silencieux dévoilent leurs secrets à ceux qui savent écouter » Melis 2016.
tout petit texte à la volée pour accompagner ces images prises au bon moment de lumière
merci Serge pour ton passage et pour tes mots autour des oliviers si vieux qu’ils ont connu bien des régimes politiques et des conflits, ils continuent à offrir le spectacle de leurs feuilles d’argent et leur ombre à qui sait les saisir