fragments autobiographiques
collection Petites Proses, 2020
illustration de couverture : Nu, pastel de Marie-Lydie Joffre, 2002
(Collection : Encre de Chine et Pastel sur papier Canson n°007)
« Besoin de restituer une part du travail dans l’ombre…
C’est l’écrivain François Bon (le Tiers livre) qui lance en automne 2019 un cycle d’ateliers d’écriture intitulé « Pousser la langue ».
Je fais partie de son collectif depuis quelques années et je m’applique à suivre autant que possible les explorations proposées. Cette fois-là encore une aventure fascinante au cours de laquelle se sont livrés des textes inattendus, forts, fragments d’existence repêchés au fond du chaudron originel. D’où l’évidence de les assembler pour créer un objet de papier et de chair, bien réel. »
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« Alors que j’assemblais ces pages, j’ai perçu un bref instant une lumière crue s’allumer en moi et senti le début de quelque chose. Le temps devenait un autre temps. Je pouvais voir la plaine entre les montagnes, entièrement dégagée et offerte. Et voilà que l’autobiographie se laissait transcender par l’universel. Surtout ne pas attendre, continuer. Et ces bribes que je croyais éparpillées, ces fragments qui m’avaient échappé, semblaient tenir debout et se relier naturellement les uns aux autres, il suffisait de trouver le bon ordre et le juste équilibre, il suffisait d’écouter mon cœur se briser et se recomposer, de suivre la courbure de l’horizon lui-même pour accompagner ce qui était posé là et criait quelque chose comme : Est-ce que j’existe ? »
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194 pages – ISBN : 9798603825236
12,50€
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MIDI LIBRE – 28 février 2020
ÉCHOS DE LECTEURS
« Il y avait des passages que j’ai reconnu, en même temps cela ne m’a pas troublé pour le lire comme d’entrer en terre inconnue. Enfin inconnue, pas tout à fait, les lieux, les personnages font partie de mon paysage personnel, en même temps là encore j’ai laissé faire le texte et écouter sa musique. De la poésie des rythmes, des images, poésie des sentiments pour traduire ce qui reste un mystère, la vie, nos vies. Pulsion vivre m’a rejoint en m’invitant à dessiner mon itinéraire. Si quelqu’un se retrouve dans un livre, c’est qu’il a atteint son but, non ? » (Patricia, 5 mars 2020)
« Surtitre et titre reflètent parfaitement le propos, considérant que fragments peut également être pris au sens premier de patchwork puisque le parti est pris d’effectuer des allers-retours dans la chronologie existentielle ; ceci déroute au début mais finalement tout s’imbrique parfaitement pour qui connaît (un peu) l’histoire personnelle de l’auteur et livresque ainsi que certains thèmes qui ont marqué fondamentalement sa vie : la relation au père (très belles pages vers la fin quand ils se parlent en silence, « son » silence, sur le banc…), à la mère et, surtout, à la disparition de la sœur aînée. On sent bien que l’écrivain est hanté par ces « marqueurs » d’un univers familial, ce qui a influé sur sa vie. Le paradoxe des blessures et de la solitude confronté à cette passion vitale qui la pousse « devant »… Et qui confirme qu’elle « existe » ! » (Hervé P. mars 2020)
Pulsion Vivre est sans aucun doute, un de tes livres les plus aboutis. Ces textes écrits au départ sans fil directeur s’assemblent et forment un tout cohérent C’est un cri du cœur, parfois un hurlement silencieux, une complainte. Tu ouvres ton jardin secret comme tu ne l’as jamais fait.
L’autobiographie est souvent un récit, une succession de faits. Dans pulsion Vivre on entre dans intime, dans ce qui ne se dit pas. » (Jean-Luc R., mars 2020)
J’ai reçu ton livre aujourd’hui et je viens de le terminer. C’est un chant d’amour et de tendresse. J’ai eu un immense plaisir à découvrir ce si beau texte. Merci de nous faire partager ton histoire de vie qui a eu un retentissement profond sur toi. En ces jours de confinement cela fait du bien au cœur et à l’âme. (Chantal, 2 avril 2020)
Merci pour ce pur bonheur de lecture. J’ai « dévoré » « Pulsion Vivre ». C’est très original dans la forme, poétique et chantant dans l’écriture. Les mots sont choisis, pesés, ancrés dans la description en mettant tous les sens en éveil et en laissant le lecteur flotté entre le réel et l’imaginaire. On part d’un mot et on arrive dans un paysage que l’on n’attendait pas. C’est surprenant. Et on en vient au contenu qui m’a émue au plus haut point, me laissant la gorge serrée, voire plus. Je pense que tu te livres pleinement dans ces maux et ces mots et c’est très fort. Un très beau livre !! (Martine, 16 mai 2020)
Quelle fluidité dans ces phrases, pourtant longues, souvent. Mais on se coule dedans, et les mots nous entraînent, nous roulent, nous captivent. Cette aisance est prodigieuse, et ce livre-ci, en particulier, semble la somme aboutie de toutes tes expériences d’écriture précédentes. C’est ta vie, et c’est ta pulsion.
La présentation est très belle, aussi, avec l’accentuation noire et grasse d’une première lettre ou du premier mot qui prolongent le graphisme du nu de la couverture (Marie-Lydie, cela va de soi. Vous vous accordez si bien, le trait noir, la mouvance souple, le fauve bouillonnant). J’avance doucement dans tes textes, je les savoure, certains me semblent familiers, et les évocations affleurent par touches différentes, subtiles… ce livre m’impressionne. (Chris, 19 juin 2020)
élégance discrète exubérance sous contrôle de la belle ouvrage
frissons de nostalgie, plus Lee Konitz que John Coltrane
sensibilité à fleur de texte irisée au parfum éphémère des fleurs
petite fille herbe folle à l’âme chevillée au corps vivant intensément sa vie
dans les bourrasques du temps
au loin l océan bourru bougonne (André R., juillet 2020)