«… Oui, en ces instants qui précédaient la nuit, elle avait entrevu de la beauté dans cette eau pleine, lancée à grande vitesse, saturée de détritus et de limons et de lianes… »
Je viens de finir “inondation”, magnifique!!!, qui à mon avis reste pudique. Comment te dire ? Je vois bien que ce livre est plus un témoignage pour les autres, ta part à toi de reconstruction du village avec les mots, un hommage à la solidarité. […] la nature certes a repris ses droits. Et puis c’est sur que ça devait être beau, majestueux, mais c’est quand même trop fort, trop grave, peut être même injuste?
Isabelle T
J’ai aimé ton livre, pas parce que c’est toi, parce qu’on se connaît, non, parce que j’ai revécu cette nuit et les jours qui ont suivi, parce que j’ai tremblé pour une voisine, pour ses tortues, j’ai pleuré pour Fernand, j’ai eu peur avec toi, j’ai senti sur mes yeux cette obscurité et j’ai eu les oreilles emplies du fracas de l’eau et des arbres arrachés. Quelle écriture madame ! Comme un torrent clair, efficace, dévoilant les charnières, désossant les murs, libérant les pierres avec un pinceau d’archéologue pour nous les montrer tel quel et nous faire ressentir le claquement de cœur des petites souris cachées.
« Je » est en colère pour la médiocrité de certains hommes mais après tout ces tas de merde ont au moins l’avantage de nous rendre précieux le trésor d’un livre et la belle âme d’une dame.
Quand tu veux, tu t’arrêtes chez nous, dans notre citadelle agrippée à la colline.
Quand tu veux, tu me demandes pour t’aider dans ton jardin. J’ai tout ce qu’il faut et je te jure que je vais te trouver un figuier… chez Truffaud !!!
G. J.
Je viens juste d’achever la lecture de cette petite merveille. Souffle court. Nœud au ventre.
Maudit septembre ! Malgré tout, j’ai envie de te dire merci, Francoise…
Merci également a Marie-Lydie Joffre pour ses belles encres.
Enfin une pensée pour Fernand et pour « ceux du Naduel » qui ont tant souffert de cet événement.
Bona M
Lu d’une traite ce récit. Le rythme de l’écriture est rapide, puissant comme la vague qui déferle sur le village. On a l’impression d’être là, d’y ressentir la peur, l’angoisse qui noue les tripes, la montée inexorable de l’eau qui emporte tout. Cet épisode cévenol comme disent les météorologues aura été un moment extraordinaire d’empathie, de solidarité, de générosité, et souhaitons qu’il se prolonge. Reste à réparer les ponts, les murs, les chaussées et à panser les plaies de l’âme, les moins visibles, sans doute les plus profondes, les plus douloureuses.
Jean-Luc R.
Un vrai récit, vécu de l’intérieur et raconté avec les tripes.
Je recommande la lecture de ce récit parce qu’il n’y a que ceux qui ont subi des inondations qui peuvent comprendre et l’expliquer. De plus, les illustrations sont superbes.
Lydia C