Cette fois il était question d’écrire autour du fleuve et ce mot fleuve m’a reconduite vers des berges lointaines où l’eau draine les cendres des corps calcinés et les couronnes de fleurs qui les honorent. Mes souvenirs de ce fleuve sont paisibles et forts. Je ne m’attendais pas à ce spectacle en m’y rendant.

« La rive blanche permet de poser les yeux quand on marche au bord de la ville.
La rive blanche devient l’horizon de la ville.
La rive blanche éblouit celui qui médite. »

Et ils ont tous écrits, les amis que je connais — Anne, Helena, Juliette, Gracia, Fabienne, Piero, Tristan, Perle, Rebecca, Catherine, Nicolas, tellement contente de les retrouver là — et d’autres amis que je n’ai jamais rencontrés, dont je découvre le talent à chaque fois.
Et c’est beau, très beau, cet ensemble harmonique comme un vaste orchestre qui se déclinerait en différents pupitres : petites proses, poèmes, glissades, récits, confidences, photographies, vidéos.
Deux de mes images de voyage ont mêlé leurs couleurs à cette page que je parcours sans cesse depuis qu’elle a paru avec une certaine légèreté et de la joie au cœur, une joie qui me porte à croire encore à la possibilité de créer ensemble un beau et vaste pays au bord du fleuve.

découvrir le carnet ici

Photographies ©françoise renaud