des nuits chavirées, des nuits sans trêve, des nuits folies, des nuits solides et même liquides, des nuits qui chantent et qui dansent, des nuits qui commencent par un rendez-vous, des nuits d’insomnie, des nuits qui hébergent des ombres, des nuits de rêves et de soupirs, des nuits longues parce que l’enfant est malade, des nuits avec le plein d’étoiles, des nuits pour s’enfuir, des nuits sans sommeil…
je ne sais même plus ce que j’ai écrit, quelque chose qui parle des mots nuit et blanc
c’est le corps qui est blanc et la nuit qui est noire, c’est le corps qui s’agite et furète sans trouver le repos, les articulations grincent, les idées pèsent en tête, les regrets, les inquiétudes, les terreurs de l’eau qui emporte et celles du feu qui ramène à la cendre, tout ce qui rôde et blesse, graffiti dans la zone des tempêtes
mais allez donc voir, c’est le plus simple
c’est par ici
merci à la belle équipe des Villes en Voix et toujours ce plaisir immense de partager çà avec des amis amies d’écriture et de cœur…
Images empruntées à la revue : 1 photographie ©Nathalie Holt / 2 photographie ©Milouda H. / 3 collage ©Élodie Breton