Cheminer
hiver été
au silence des arbres
Au crachin d’équinoxe
et aux orages violents
recueillir leur sudation verte
À la saison où naissent les oiseaux
tendre les yeux
vers les nuages qui s’amoncellent
Comme une fracture
quand tout brûle, déraisonne
le sous-bois devient abri
soir bientôt
ombres et aboiements de chien, nous allons
respirant l’âpre couleur des fruits
Devant mon bureau – ©FR, 2011
denise miège 1 janvier 2011
tu vois bien que tu n’es pas hostile aux poètes !il me semble bien que tu en fais partie