Outre les bâtiments, il y a les arbres.
Et rien ne paraît ressembler davantage à un arbre qu’un autre arbre. Pourtant certains se distinguent en lisière de l’eau par leur position insolite et leur air tourmenté, et ils nous impressionnent bien qu’on ne sache pas grand chose de leur histoire. On imagine qu’ils ont germés là par hasard, ou alors qu’ils ont été plantés il y a longtemps en groupe ou en rideau dans l’intention de protéger des vents d’ouest. En tout cas on comprend que ces arbres se sont nourris pendant un temps considérable des turbulences, du chevauchement des vagues et des blancheurs de ciel pour devenir aussi puissants en dépit du sol âpre et acide, peu attrayant en matières nutritives qui leur était proposé.
J’ai interrogé quelques anciens à propos de l’âge de l’un ou de l’autre, mais ils n’ont pas su me répondre. Il semble qu’ils les aient toujours connus, ce qui n’est pas difficile à croire.
Extrait d’un travail en cours, autour du Pays de Retz (Bretagne Sud)
Photographie : © Françoise Renaud
Nyiri 11 mai 2014
Un voeu bleu,vers toi… et ce livre me livre vers ton ile.
P.
denise miège 30 septembre 2014
non les arbres ne se ressemblent pas, un arbre ne peut cacher la forêt, ils sont nourris de la terre et du soleil d’un lieu bien précis, ils savent répondre à ceux qui savent leur parler et les toucher. J’aime passionnément les arbres; j’ai toujours besoin d’en avoir un devant la fenêtre de ma chambre