Les pays de mer sont de nature violente.
Ils nous ébranlent, nous obligent à la lutte, peu à peu nous contaminent. Le vent, nectar ou poison, attise nos vies secrètes. Mais aux jours malheureux c’est le pays qui nous garde vivants.
Extrait du roman Le regard du père, éditions AEDIS, 2006
Photographie ©FR
Chantal Angogna 16 mars 2011
Nous sommes émerveillées par ta photo qui nous permet d’oublier un instant que cette mer argentée peut se transformer en une vague meurtrière. Et combien il est important de pouvoir malgré tout encore rêver dans une nature paisible qui nous régénère. Jacqueline et Chantal
denise miège 17 mars 2011
la mer est tour à tour vie et mort comme la nature tout entière, mais elle a le privilège d’être toujours belle
Laurent 26 mars 2011
du côté de l’Étang …
oui et plus elle est en colère plus elle est belle !
J’aime retrouver, épars, ces quelques extraits de tes ouvrages.
Ils sont sublimés.
françoise renaud 26 mars 2011 — Auteur d'un article
C’est vrai qu’en courts fragments, le texte d’un roman change d’aspect, devient accessible d’une autre manière.
Sans doute que l’esprit, débarrassé de la préoccupation du récit et de son développement, se trouve plus disponible…
je vais donc continuer à mêler des fragments de textes publiés et des textes inédits…
Jean-Luc Rocher 31 mars 2011
Oui la mer, toujours et encore.
Loin d’elle je me sens mal.
Enfant quand elle montait, les jours de tempêtes, le vent hurlant dans les pins, j’étais terrorisé à l’idée qu’elle submerge la presqu’île où je vivais alors. Nuit de frayeur où je me réfugiais sous les draps, recroquevillé.
Aujourd’hui, je la crains quand elle est en furie mais elle me fascine toujours autant par sa terrifiante beauté.