[…] Elle pense que personne ne peut se faire une idée d’un lieu pareil avant d’y avoir séjourné.
Et cette ville ne peut exister sans le fleuve. Le fleuve porte la vie comme une mère, jouissant du statut de déesse, et c’est lui qui engendre la ville. Au commencement on l’appelait le Grand Fleuve.
Extrait de L’autre versant du monde, roman, CLC éditions, 2009
Ganga, Vârânasî (India) – ©FR