Un nouvel OUVRAGE à PARAÎTRE
(dans une poignée de semaines grâce à CLC éditions)…
et à chaque fois, c’est comme une nouvelle NAISSANCE…
Mon aventure avec Colette Richarme a commencé en octobre 2007 par une visite dans un mas qu’elle a ‘habité’ pendant presque trente ans aux environs de Montpellier. Je n’avais jamais entendu son nom, pourtant j’ai eu l’impression de la connaître rien qu’en pénétrant sa maison — le hasard mène toujours fort bien son affaire ! Aujourd’hui, ce livre…
Entre récit intime et biographie, il parle d’elle. De sa vie : née en Chine au début du XXe siècle, installée en Languedoc à la fin des années trente. Il parle du courage, de la solitude, de l’engagement dans l’art… (il parle aussi de moi)
« Quelque chose d’important qu’elle s’est mise à faire dès sa jeunesse sans savoir ni pourquoi ni comment, quelque chose proche de la faim, d’une faim infiltrée dans sa poitrine depuis la nuit des temps capable de stimuler son désir de respirer, capable de modifier sa manière d’avancer de marcher de penser. Non pas une simple faim suscitée par les muscles et les organes en manque de nourriture, non. Une terrible faim capable de débusquer jusqu’aux reflets cachés dans les cellules, aux plis des chromosomes, une faim d’entrailles qui dépasse l’entendement et qui l’aurait probablement effrayée si elle en avait pris la mesure.
Pas le choix, un jour vient où l’on meurt de toute façon. »
Elle a laissé une œuvre importante constituée de dessins, gouaches, lavis et huiles sur toile. Richarme est son nom d’artiste. Son parcours pictural très personnel et sa passion pour la peinture m’ont saisie et poussée à écrire.
extrait de Au-delà du blanc, FR © – (à suivre)
Fred Quinonero 16 septembre 2010
Chère Françoise,
Je t’adresse tous mes voeux de réussite pour ce nouvel ouvrage dont tu m’as beaucoup parlé et dont j’ai vu quelques épreuves.
La couverture est très réussie.
Amitiés.
Fred.
françoise renaud 16 septembre 2010 — Auteur d'un article
merci pour ce regard, toujours précieux quand on est dans l’attente…
l’objet-livre demeure important en dépit de l’époque tournée vers la ‘toile’, objet à feuilleter, toucher, respirer
f
jean-luc Rocher 20 septembre 2010
Chère Françoise
La ’’toile’’ ne remplacera jamais le livre, un écran ne peut procurer le plaisir sensuel que l’on ressent en tenant un livre quel qu’il soit. Un livre d’art ou parlant de l’art est riche de promesse, c’est le type de livre que l’on aime avoir en main ou à portée de main, que l’on aime regarder, caresser, respirer, feuilleter et bien sûr lire et relire. On aime à lui rendre visite comme à une femme aimée.
Je ne doute pas de la réussite de ce prochain ouvrage que tu as porté pendant de long mois. Pour ma part je suis impatient de l’avoir en main et de partir à la découverte de cette artiste que tu me faisais découvrir voilà peu.
françoise renaud 21 septembre 2010 — Auteur d'un article
Le livre est un objet qu’on peut tenir contre soi, qu’on peut emmener au lit ou en promenade. Il a une odeur, une histoire. Il est un peu ‘humain’ au fond… voilà la différence avec les autres objets artistiques.
Celui-ci sera une passerelle entre l’écriture et la peinture, en tout cas, c’est comme ça que je l’ai inventé. Richarme aimait énormément l’écriture et les écrivains…